"Si la peur frappe à votre porte et que vous avez le courage de l'ouvrir, vous vous apercevrez que derrière, il n'y a personne."
La peur est subjective, c'est à dire qu'elle varie selon la personnalité, les principes et les goûts de chacun, elle repose sur nos expériences antérieures. Créant la peur, notre cerveau imagine les pires scénarios, mais ce ne sont des inventions.
N'avez vous jamais rêvé ou cauchemardé ?
Lorsque cela vous arrive, il n'y a pas d'autres vérités. Vous ressentez les émotions, votre corps réagit à une situation authentique pour vous à ce moment-là.
Ne vous est il jamais arrivé de vous réveiller en sursaut, en sueur après une course effrénée, ou transis de peur, le cœur battant, après une agression ?
Votre réalité devient alors votre rêve. Tous les symptômes se manifestent comme si vous étiez en train de le vivre éveillée.
La réalité dépend de la perception que l'on a des circonstances. Nos vérités et notre réalité se construisent avec les filtres de notre passé, de notre éducation, de nos expériences.
Prenons exemple avec la météo.
Imaginez regarder par une fenêtre, vous observez que le ciel est gris, il pleut des cordes. Que vous dites vous à propos du soleil ?
Il est possible que vous pensiez qu'il n'y a pas de soleil, puisqu'il pleut.
Pourtant, comment ferait il jour ?
Effectivement le soleil est bien présent, mais vous ne pouvez l'apercevoir d'où vous êtes.
Face à une situation, il nous est impossible de reconnaître la réalité dans son ensemble si l'on reste figé à sa place.
Nous pensons détenir la vérité, mais devons faire attention aux certitudes que l'illusion engendre. Nous devons rester vigilants quant à nos propres discernements.
Il n'est pas facile de contrôler ses émotions, cependant vous pouvez apprendre.
Les peurs naissent de la pensée. Par des exercices réguliers de prise de conscience, vous n'en serez plus le jouet, mais le maître. Si vous observez ce qui arrive, vous pouvez calmer l'enfant en panique qui est en vous.
Nous jonglons entre un double état : l'enfant qui sommeille en nous et l'adulte que nous sommes devenu. Face à nos peurs, c'est le petit être qui domine, nous quittons notre lucidité. Ses émotions négatives l'emprisonnent jusqu'à ce que l'aîné trouve les paroles rassurantes pour le ramener à la raison.
Comment identifier ces états ?
L'enfant vit dans la peur, il manque d'autonomie. Il se nourrit du regard de ses parents. Il se sent abandonné lorsque l'on détourne l'attention de lui. Il cherche l'amour de l'autre, il ne sait pas s'en donner. Le problème vient de son entourage et sa colère est alimenté par son orgueil. L'adulte lui, s'oxygène seul, il sait se rassurer. Il reconnaît que sa douleur prend son origine dans sa propre création, mais il perçoit aussi les solutions en lui.
Comment passer d'une phase à l'autre quand la peur nous aveugle ?
Identifiez la situation dans laquelle vous vous trouvez et ne la jugez pas. Lorsque l'enfant qui est en vous domine, rassurez le en lui expliquant que vous l'accompagnerez jusqu'à la fin de sa vie. Engagez vous envers lui à ne laissez personne lui faire du mal. L'adulte que vous êtes devenu est armé pour le guider.
Expérimenter l'instant présent
Je vous propose d'expérimenter l'instant présent, un moment où vous faites taire votre cerveau.. Ni passé, ni futur... Vous allez empêcher vos pensées de vous enfermer pour laisser la place à ce qui est d'être.
C'est un bon exercice pour calmer votre agitation cérébrale
Pour le ressentir, il faut en faire l'expérience. Pour cela, je vous invite à cliquer sur le lien ci-dessous.
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